Berger-Levrault
Lors de notre première matinée à Toulouse, nous avons été reçus par Berger-Levrault à Labège. Cette visite fut le fruit de multiples échanges sur l’espace de deux ans en raison de la crise sanitaire. Lors de ces deux années d’échange s’est aussi créé un lien afin d’accueillir deux étudiants, membre des missions technologiques, pour faire un stage. Pour cette édition, ce fut la première entreprise que l’on a voulu visiter.
Cette entreprise a donné lieu à un grand intérêt de l’équipe par sa richesse en histoire, culture et innovation. À savoir, cette entreprise date de plus de 500 ans. Elle a pris tous les bons tournant technologiques afin d’arriver où elle en est. Berger-Levrault consacre 25% de son revenu à la recherche et développement afin de venir en aide à la société avec de nombreuses solutions numériques. Ce fonds de roulement lui permet d’œuvrer notamment à 68% dans les États et les collectivités, à 17% dans les institutions médicales et médico-sociaux, à 11% dans les entreprises et les industries et à 5% dans les institutions éducatives.
On n’entend pas beaucoup parler d’eux malgré leur énorme présence à l’échelle mondiale. Ils sont très discrets et dominant dans ses ouvres. Par exemple, le service d’urgence de Disneyland à Paris est un produit de Berger-Levrault. Le système de gestion des votes pour la dernière élection en France en plus de la distribution des boites et bulletin de votes sont tous des produits également de Berger-Levrault.
L’entreprise s’exprime sur trois grandes valeurs. La dignité, agir avec respect et intégrité dans une volonté de servir le bien commun. La bienveillance, veiller à la considération de chaque personne avec sincérité et authenticité. Le renoncement, être responsable en acceptant le changement et en privilégiant le collectif. Ces valeurs lui ont donné sa renommée et la possibilité de collaborer avec plus de 2000 employés au service de plus de 51 000 client – ces clients touchent des millions d’utilisateurs. Berger-Levrault doit son expansion constante à son grand pouvoir d’acheter des entreprises autour d’elle pour le bien commun de tous. CARL Software est l’une d’entre elles. Nous irons la visiter à Limonest très prochainement. Cet achat en 2017 à bien prospérer pendant plus de cinq années et la communauté de CARL apprécie grandement la bienveillance de son acheteur. Une grande famille rassembleuse et authentique.
De plus, la compagnie cherche constamment à améliorer ses échanges entre collaborateurs internationaux, que ce soit au niveau des fuseaux horaires, des barrières de langues et des mentalités appliquées au numérique. Car, oui un logiciel est universel, mais il y a de belles différences de mentalités et de culturelles que Berger-Levrault cherche à exploiter au maximum pour offrir les plus beaux produits fiables et inclusifs dans le marché. Ainsi, elle met en disposition à tous de multiples outils d’aide efficace et autonome.
L’autonomie est un grand mot chez Berger-Levrault. Pouvoir créer des solutions logicielles interconnectés afin de faciliter la recherche d’information et garder un grand niveau de fluidité dans toutes les interactions par les utilisateurs. Justement, beaucoup de temps sont mis dans le développement d’une plateforme autonome pour veiller à ces enjeux d’interopérabilité. Les produits doivent sortir simple et en mode brancher et jouer.
Au niveau du développement durable, il y en a eu pour bien longtemps. D’ailleurs le sujet critique sur l’égalité salariale chez Berger-Levrault remonte à la deuxième guerre mondiale. L’entreprise avait déjà au moins 400 ans. La parité reste encore un grand sujet chez Berger-Levrault et elle veille à la respecter dans tous ses bureaux à travers le monde.
L’entreprise est très minutieuse au niveau de ses choix technologiques pour le bien de l’environnement. En effet, l’internet est actuellement responsable de 4% des gaz à effets de serre. En 2025, on verra ce chiffre augmenter à 8%. Puis, à 15% en 2030. Berger-Levrault fait bien de prendre cela en compte pour aider à ralentir cette courbe de croissance. Envoyer un courriel est équivalent à laisser une ampoule allumée pendant une heure. Il y a 320 milliards de courriels envoyés par jour. C’est énorme comme consommation et des solutions numériques doivent arriver aussitôt que possible.
Berger-Levrault pousse aussi l’initiative du développement durable aux jeunes avec sa fameuse compétition “The City’ZEN Challenge” qui repose maintenant sur une thématique environnementale. L’objectif serait de développer des solutions numériques qui contribueront à une transformation écologique de la vie urbaine.
Cette entreprise rassembleur tient à innover dans la syndication des données. Il cherche à relier différents types de données qui ont une cohérence en réalité. Un exemple serait la grosseur des arbres sur le bord de l’autoroute selon le débit journalier d’automobile. Cela pourra nous permettre, par exemple de savoir s’il faut planter plus d’arbre, ou bien si les arbres coupent assez bien le vent pour réduire la friction de l’air aux automobilistes.
En effet, Le CIM “City Information Modeling” permettrait de voir ces relations cachées de cause à effet. D’ailleurs, CAE travaille présentement sur créer des jumeaux numériques des villes où l’on peut accéder à différent types de données interrelié entre elles. Ceci permet aux citoyens de mieux connaitre leur environnement et savoir comment interagir avec. Pour des futurs citoyens, ceci leur permettra de mieux connaitre l’environnement en question, savoir comment s’y adapter et de faire un choix mieux justifié quant à habiter dans un endroit spécifique ou non.
Bien sûr, tous les domaines peuvent se servir de cette innovation. À savoir, le CIM, aussi appelé City-BIM, est un compromis entre le SIG et le BIM. Le SIG (Système d’Information Géographique) permet de coupler des données géographiques et statistiques afin de visualiser le fonctionnement d’un espace. Le BIM (Building Information Modeling), quant à lui, permet de créer une maquette numérique d’une infrastructure, soit un jumeau numérique. En fusionnant ces deux types de modélisations, on pourra éventuellement modéliser à grandes échelles des écosystèmes allant au-delà des infrastructures. Donc, de pouvoir raccorder des données cohérentes entre elles, avoir une vue immersive des infrastructures ou encore de lancer des simulations.
Pour conclure, le futur de l’accessibilité des données et la prospérité du partage des connaissance entre les pairs sont parmi les grands objectifs du groupe Berger-Levrault. Cet ancien combattant en industrie lutte vers un futur plus vert, plus égal, plus simple, plus inclusif et plus prospère. Elle continuera à œuvrer dans ses principes qui ont menés à bon l’ensemble de ses collaborateurs et utilisateurs. D’ailleurs, en 2025, son objectif sera de doubler son chiffre d’affaires afin d’être plus actif dans la transformation de la société.
Le partage des connaissances est la clé du succès!